DéFI est un parti à la pointe en matière de défense du bien-être animal et ce, notamment en Région bruxelloise grâce à son ministre Bernard Clerfayt, dont c’est une des compétences, et son député bruxellois, Jonathan de Patoul, vétérinaire de formation.
Des chiffres en légère baisse en 2021
En 2021, 83 plaintes pour maltraitance animale ont été déposées auprès de ce service et l’ensemble des plaintes ont été jugées recevables. Un nombre stable puisqu’en 2020, 89 plaintes ont été introduites dont 87 ont été jugées recevables.
Les plaintes de 2021 ont donné lieu à 28 saisies d’animaux dont 21 saisies ont été réalisées par la police et 7 par Bruxelles-Environnement en 2021. Au total, 45 animaux ont été saisis principalement des chiens mais aussi des chats ou encore un iguane vert, trois grenouilles et un boa constrictor. « Les inspecteurs de Bruxelles Environnement ne ménagent pas leurs efforts pour remédier à ces situations en ayant recours à des avertissements, des procès-verbaux et, en cas de nécessité, à des saisies. Notre rapport au vivant et aux animaux a énormément évolué ces dernières années et les attentes des citoyens ne cessent de croître. C’est pourquoi les amendes en cas de maltraitance animale peuvent atteindre 100.000 euros et le juge peut même ordonner un emprisonnement ainsi qu’une interdiction de détention. Le futur code bruxellois du bien-être animal veillera à développer les outils existants en vue de prévenir et sanctionner encore plus efficacement les atteintes », commente Bernard Clerfayt.
Réfléchir avec l’aide d’un vétérinaire avant de sauter le pas
Alors que les chiffres de plaintes pour maltraitance sont en légère baisse, notre député bruxellois, Jonathan de Patoul souhaite toutefois rappeler l’importance d’une réflexion conseillée avant une adoption ou un achat d’animal de compagnie. Afin de répondre à la problématique des abandons, notre député souhaite que les communes mettent en place des chèques vétérinaires préadoption ou préachat d’un animal.
« J’estime qu’une visite chez le vétérinaire avant de franchir le pas d’accueillir un animal chez soi serait intéressante. Elle permettrait d’offrir de précieux conseils aux futurs propriétaires et d’orienter leur choix en fonction de leurs possibilités. Ceux-ci ne prennent pas toujours la mesure des implications liées à l’accueil d’un animal dans leur foyer. Il est, par exemple, déconseillé d’avoir un dogue allemand en appartement. Cette visite préalable permettrait, à mon sens, d’éviter des catastrophes et des abandons dramatiques » avance Jonathan de Patoul.
Cette possibilité pourrait être introduite dans le cadre du label « Commune amie des animaux » qui demande aux communes désireuses d’obtenir ce label de respecter une série de critères en faveur du bien-être animal.
Interdir les colliers électriques pour chiens
Pour finir, le conseil bruxellois du bien-être animal examine la question de l’interdiction des colliers électriques pour chiens.
Jonathan de Patoul explique : « Le collier électrique peut être contrôlé à distance afin d’envoyer une décharge électrique à l’animal lorsqu’il aboie ou ne respecte pas un ordre. Généralement utilisés par l’armée et les forces de police afin d’entraîner rapidement les brigades canines, ces dispositifs ont été largement commercialisés à l’intention des particuliers éprouvant des difficultés à se faire respecter par leur animal. Pourtant, depuis des années, plusieurs associations et vétérinaires se mobilisent contre cette technique punitive et basée sur la douleur. Cet outil est considéré comme une voie royale vers la maltraitance animale. En effet, il n’est pas rare que les refuges, comme celui de la Croix Bleue de Belgique, récupèrent des chiens victimes de ces colliers qui, lorsqu’ils sont défectueux, utilisés de manière abusive ou à un niveau de puissance trop élevé, peuvent provoquer des contractions musculaires, des plaies au cou, des diarrhées, des tremblements ou encore un accroissement du niveau de stress induisant une accélération de la respiration et du rythme cardiaque ».
Notre ministre, Bernard Clerfayt, rappelle : « En tant que telle, l’utilisation de colliers électriques n’est pas interdite en Région bruxelloise, mais son utilisation abusive est déjà incriminée par l’article 1er de la loi de 1986. Celui-ci interdit de faire souffrir inutilement un animal par quelque moyen que ce soit, y compris au moyen d’un collier électrique. Cependant, j’ai pris connaissance de la décision de la Région flamande d’interdire ce type de collier et le Conseil bruxellois du bien-être animal examine actuellement cette question. Ses travaux portent également sur d’autres types de dispositifs, comme les colliers étrangleurs. Le groupe de travail constitué en son sein se compose notamment de plusieurs associations de protection animale et d’associations de vétérinaires ».