DéFI s’engage contre l’endométriose

Un plan concret pour améliorer la prise en charge de la maladie, une première en Belgique

L’endométriose est une maladie encore très peu connue, et pourtant, elle concerne plus d’une femme sur dix. ll n’existe pas encore de traitement curatif définitif et les interventions médicales pour soulager la patiente sont invasives. De plus, en moyenne, il faut 7 ans pour obtenir un diagnostic ! Dans l’intervalle, des douleurs et beaucoup de souffrance pour ces femmes et ces filles.

Un plan de sensibilisation

Pour la toute première fois en Belgique, à l’initiative de notre député Jonathan de Patoul et de ses collègues (Ecolo, PS, CDh, PTB), un plan de sensibilisation vient d’être voté, à l’unanimité, en commission santé au Parlement francophone bruxellois.

« L’endométriose a depuis trop longtemps été minimisée. Il est absolument nécessaire de renforcer la formation des professionnels de santé mais aussi de sensibiliser les différents publics à cette maladie, que ce soit l’école, l’université, les employeurs ou les soignants. » Jonathan De Patoul

Le plan propose diverses mesures, avec un volet important de sensibilisation. Tout d’abord, via le soutien aux associations et aux acteurs de terrain qui travaillent sur ces questions. Ensuite, avec une sensibilisation à la maladie (par exemple, via l’éducation à la vie relationnelle et affective). Il s’agit également d’outiller le personnel médical, notamment, grâce à des formations dans les plannings familiaux, en vue d’améliorer la prise en charge des patientes. Enfin, la recherche scientifique en la matière doit être soutenue pour pouvoir améliorer notre connaissance de la maladie.

Le texte qui vient d’être voté en commission santé au Parlement francophone bruxellois, fera l’objet d’un vote en séance plénière dans les semaines à venir.

Une maladie ignorée trop longtemps

Au fédéral, Sophie Rohonyi regrette que l’endométriose ait « été ignorée pendant trop longtemps, tant par les autorités que par les personnes qui en souffrent ». En effet, le corps médical n’est pas suffisamment informé et beaucoup de femmes, ne connaissant pas cette maladie, ne se doutant pas qu’elles puissent en être atteintes.

Suite aux interpellations de notre députée au ministre de la santé Frank Vandenbrouck sur ce sujet, DéFI en ressort trois priorités :

  • Favoriser l’accès au diagnostic et aux soins. 
  • Développer la recherche sur la maladie. 
  • Informer et sensibiliser.

DéFI réitère sa volonté de sensibiliser à l’endométriose et rappelle qu’il est essentiel d’avoir une collaboration nationale et multi ministérielle.