J’ai 21 ans en 2021

Génération sacrifiée ?

Ça devient long, trop long. La crise et le confinement plongent notre société dans des difficultés sociales, économiques et psychologiques. Nous sommes nombreux à en faire les frais au quotidien. Même si l’on en comprends bien évidemment les raisons, cela va faire bientôt 6 mois que les restaurants et bars sont à nouveau fermés, le télétravail est la règle dans nombre d’entreprises et les cours universitaires ne sont toujours pas en présentiel. D’ailleurs, beaucoup d’étudiants qui ont commencé des études supérieures en 2020 n’ont toujours pas vu la couleur des auditoires de leurs universités. Les jeunes sont durement touchés par cette crise, comme en attestent déjà de nombreux témoignages, la détresse psychologique et la solitude se font sentir. “On a l’impression que le gouvernement s’en fiche”, “J’ai l’impression d’être oublié dans cette histoire”. Pour certains, des années de jeunesses formatrices volées. Une crise qui s’annonce lourde en impact et leurs promets des années de difficultés socio-économique à venir.

40% des jeunes font état d’un trouble anxieux généralisé (IPSOS, 2021)

Les chiffres sont parlants, cette génération lance un appel à l’aide et les conséquences de la crise sont souvent sous-estimées. Les jeunes sont notre avenir et il faut les soutenir sans plus attendre. DéFI a demandé dès le début de l’année la reprise des entraînements en extérieur pour les ados en tenant comptes des impératifs exigés par la crise sanitaire. La santé et le bien-être physique et mental sont primordiaux, un pas en avant nécessaire pour ceux qu’on appelle souvent les “victimes silencieuses”. En atteste, le nombre de jeunes faisant appel aux services d’accompagnement psychologiques et psychiatriques en forte augmentation.

Début février, DéFI a également demandé la mise en place d’une Conférence interministérielle Jeunesse, un plan de soutien aux jeunes impacté par la crise. Notre jeune député et conseiller communal, Jonathan de Patoul, trouve important de ne pas laisser tomber cette génération. A Woluwe-Saint-Pierre, des initiatives voient également le jour : l’équipe scolaire de PAJ (service prévention de la commune) organise des accompagnements individuels pour les jeunes qui se sentent découragés par la crise et met à disposition des espaces d’étude. Ils proposent également de la méthodologie de travail et du soutien scolaire organisé par des bénévoles. Chez nos voisins de Woluwe-Saint-Lambert, le collège dégage un budget pour les étudiants en difficulté. Une rémunération sera en effet prévue pour les jeunes remplissant certaines petites missions d’intérêt général (en aidant dans les centres de vaccinations, par exemple.). De quoi pallier un minimum à la perte de job d’étudiant, une initiative intéressante dont on pourrait s’inspirer,

Il y a encore à faire mais ce  sont des initiatives à saluer et à encourager. Pas de génération sacrifiée svp !

Article sur le site de DéFI