Jonathan de Patoul : « Se sentir honteux devant une situation injuste donne envie de se battre même si on n’en n’est pas responsable »

Tout au long de l’été, nous vous proposons d’aller à la rencontre de nos nouveaux parlementaires à la Chambre et au Parlement bruxellois au travers de portraits tant personnels que politiques. Rendez-vous avec Jonathan de Patoul, député bruxellois DéFI.

1. Si vous deviez définir DéFI en une phrase, quelle serait-elle?

Un parti démocratique, pragmatique et sans casseroles.

2. Comment expliqueriez-vous les valeurs de DéFI en quelques mots à un ado ?

DéFI est un parti politique démocratique qui respecte ses engagements! Un parti qui lutte pour réduire les inégalités en permettant à chacun de pouvoir créer, innover et s’épanouir tout au long de sa vie.  Un parti pour plus de justice et de respect.

3. Si tout était possible, quelle serait la mesure concrète et précise que vous prendriez dès demain ?

Permettre à chacun et chacune d’avoir accès à une alimentation de qualité et produite de manière durable.

4. Qu’aimeriez-vous que l’on dise de votre mandat au terme de la législature qui vient de commencer ?

Que j’ai réussi à faire bouger des lignes et à apporter une touche de créativité et de fraîcheur dans le milieu politique, tranquillement mais avec ténacité tout en restant fidèle à mes convictions.

5. Vous ne seriez pas là où vous êtes aujourd’hui sans…. ?

Probablement mes parents qui m’ont donné depuis tout petit l’envie de m’engager et m’ont toujours soutenu en ce sens.

6. Quel trait de votre personnalité pourrait vous servir au cours de cette législature ?

Je suis créatif, j’aime bien réfléchir et imaginer un autre monde pour demain. Sociable, j’ai toujours travaillé dans des projets collectifs qui nécessitent de l’écoute, de la patience et souvent beaucoup de diplomatie…

7. Si vous deviez faire une déclaration d’amour à votre commune, que diriez-vous ? 

Woluwe-Saint-Pierre, verte et agréable, tu ne manques pas de recoins pour des promenades tranquilles et apaisantes malgré un survol parfois endiablé. « Echt Brusseleir », européenne, diplomate et même parfois campagnarde, tu nous surprends tous les jours !

9. Quelle est la/le citation/mantra/proverbe  ou que vous affectionnez particulièrement ? 

« Etre homme, c’est être responsable, c’est sentir, en posant sa pierre, que l’on contribue à bâtir le monde. C’est avoir honte d’une situation malheureuse, même si elle ne semble pas dépendre de nous » (Antoine de Saint-Exupéry).

9. Si vous pouviez discuter/débattre avec une célébrité/personnalité (vivante ou décédée) durant 1h, quelle serait-elle ? Quels sujets souhaiteriez-vous aborder et pourquoi ? 

Pierre Rabhi pour son histoire et sa vision d’un mode de société plus respectueux des hommes et de la terre. Ou encore des personnalités telles que Mère Teresa ou Nelson Mandela pour la foi et l’espoir qu’ils ont portés dans leur combat.

10. Quel moment difficile de votre vie vous a aidé à rebondir ou vous a appris quelque chose d’essentiel pour poursuivre votre chemin professionnel et/ou personnel ?

J’ai travaillé 2 ans comme volontaire en brousse dans une ferme-école à Madagascar. Certains jours, tout me semblait possible pour avancer dans le développement du pays mais parfois je passais par des périodes de grand désespoir devant toute cette misère. Un jour, on est venu me voir car un de mes voisins du village d’à côté était sur le point de mourir, personne n’avait pu trouver l’argent nécessaire pour lui apporter des soins (l’équivalent de quelques euros). Avec deux autres volontaires, des Français, on a pu l’emmener à l’hôpital. Ce jour là, je me suis senti en quelques sorte honteux devant cette situation mais cela a renforcé mon envie de me battre pour un monde plus juste et plus durable.

Article sur le site de DéFI