J’ai pu assister, ce mercredi 8 décembre 2021 au matin, à la plantation d’une micro-forêt urbaine à Woluwe-Saint-Lambert par les écoliers de la Commune, en présence des échevins DéFI porteurs du projet, Grégory Matgen et Philippe Jaquemyns.
Le concept de forêt urbaine
La forêt urbaine est un concept développé par le professeur japonais Miyawaki qui s’est exporté en Europe il y a quelques années. Ce mode de plantation reposant sur une forte concentration d’arbres au mètre carré permet le développement en un temps record d’un écosystème de faune et de flore (végétale et animale) équivalent à celui d’une forêt bien plus ancienne. Pour ce faire, c’est toute une méthode qu’il faut suivre, comprenant notamment une étude des sols et des parcs arborés alentours pour déterminer les essences adéquates ainsi qu’une savante préparation du sol sur 80cm (ajout de compost, de fumier, …). Une fois plantée, la forêt urbaine est résiliente.
La Commune de Woluwe-Saint-Lambert a aussi su donner une dimension éducative et sociale à ce projet. En effet, après avoir assisté en classe à la présentation du projet, ce sont les enfants des écoles de la Commune qui ont inauguré la plantation ce matin. D’autres viendront demain. Cet après-midi ce sont les citoyens qui pourront mettre « la main à la terre » et participer activement à la verdurisation de leur lieu de vie.
L’arbre en ville, question essentielle
La question de l’arbre en ville est essentielle. Il est l’un de nos meilleurs alliés face au dérèglement climatique qui se joue actuellement. Ses avantages sont nombreux : réduction des îlots de chaleur, absorption du CO2, protection de la biodiversité, isolation, réduction de la pollution visuelle et sonore, meilleure gestion des eaux de pluie, amélioration du cadre de vie, réduction du stress, amélioration de la qualité de l’air, … Des initiatives telle que celle menée par la commune de Woluwe-Saint-Lambert sont les bienvenues, et j’en ai d’ailleurs noté dans d’autres de nos communes.
S’il est heureux que les choses avancent, je déplore tout de même le manque de soutien de Bruxelles Environnement qui traduit plus globalement le manque d’harmonisation régionale quant aux politiques sur l’arbre en ville, un enjeu dont il est nécessaire et urgent de se saisir. J’interrogerai donc le ministre chargé de l’Environnement à ce propos sous peu.
