Quel avenir pour les Musées d’Extrême-Orient en Région bruxelloise ?

En 2013, la Régie des Bâtiments (gérée par le gouvernement Fédéral) décidait de fermer les Musées d’Extrême-Orient (Tour japonaise, Musée d’Art japonais et Pavillon chinois) pour des raisons de sécurité. Ces musées connaissaient, en effet, des problèmes d’infrastructure.

Lors d’une question posée au secrétaire d’Etat fédéral en charge notamment de la Régie des Bâtiments sur le plan de rénovation des Musées d’Extrême Orient le 21 septembre 2019, celui-ci avait déclaré qu’”avant d’engager des budgets complémentaires, lui et le secrétaire d’État à la Politique scientifique devaient identifier la fonction future de ces bâtiments”. Il déclarait aussi que l’objectif visé est bien de rendre rapidement l’accès de ces bâtiments au public et qu’un partenariat public-privé n’était pas exclu. La Région bruxelloise a classé le Pavillon chinois et la Tour japonaise en 2019, et le Ministre Smet déclarait à cette occasion : “La Région bruxelloise adresse aujourd’hui un message fort aux autorités fédérales afin d’entamer les rénovations urgentes. En classant ce patrimoine, nous voulons rendre les Bruxellois fiers de leur ville et donner à Bruxelles le rayonnement qu’elle mérite.”

Imaginerait on Bruxelles sans sa tour japonaise ?

En ce qui concerne DéFI, nous souhaitons et avons plaidé à la Chambre des représentants pour que ces institutions restent muséales. J’ai eu l’occasion de faire le point, lors d’une question parlementaire, avec le Ministre Smet sur l’avenir de ces trois musées ainsi que de leurs collections, dont on peut légitimement craindre qu’elles soient dispersées aux quatre vents…

Imaginerait on Bruxelles sans sa tour japonaise ? Non, c’est clair, nous devons défendre notre patrimoine et notre rayonnement de notre ville Bruxelles Capitale !