Le 16 septembre dernier, la jeune Kurde iranienne, Mahsa Amini, était assassinée peu après son arrestation par la police des mœurs de Téhéran pour « port de vêtements inappropriés ». Depuis, le pays fait face à une vague de protestations inédites réprimées dans le sang par le régime en place.
Face à cette situation dramatique, Dominique Saels, membre de la section DéFI, a voulu réagir et a contacté son amie et sculptrice Laurence Remacle. Elle s’est ensuite lancée avec Ava Basiri, activiste civique belgo-iranienne, dans une récolte de fonds et ont proposé à la commune d’ériger une sculpture en mémoire de Mahsa Amini. Cette belle initiative s’inscrit pleinement dans la volonté de la commune de montrer sa profonde solidarité avec le peuple iranien, mais aussi de rappeler notre attachement aux droits humains et à la liberté.
La sculpture, en cours de réalisation, sera composée d’une pièce maîtresse d’une hauteur de deux mètres comprenant la tête d’une femme, dont le cou allongé marquera un port de tête accentué, symbolisant la fierté et la détermination. La tête, droite pour la même raison, sera seule, sans corps, pour illustrer l’ambition, les rêves et l’espoir. Les cheveux sortiront du cadre, marquant le refus de l’emprisonnement, la reprise en main de la liberté, la tentative de reprise de contrôle. La tête trônera sur un socle, à côté de ce dernier, un autre cadre vide symbolisera, quant à lui, les autres entraves auxquelles sont soumises les femmes, chacun pouvant y voir ce qu’il veut.
