Vivre au temps du coronavirus : reconnaissance, imagination et force constructive

La crise du coronavirus s’est immiscée au plus profond de nos vies. La commune doit s’adapter. Nous devons maintenant vivre avec le virus. Agissons en conséquence. Telle est l’ambition de DéFI

La saga des masques agite les médias depuis le début de la crise et ce 15 mai, c’est finalement grâce au bon sens de la commune que chaque wolusainpétrusien de plus de 12 ans avait reçu son masque dans sa boite aux lettres. Félicitons tous les acteurs de cette prouesse, les bénévoles, le personnel communal, l’échevine de la santé, Carine Kolchory, et le Collège.

Soyons créatifs pour les secteurs touchés de plein fouet comme la culture et l’horeca

Pour le secteur où l’imagination est reine, la culture, la commune doit mettre au service de l’expression artistique des lieux de vie et ses espaces publics où la distanciation sociale est possible : exposition/parcours d’arts plastiques, théâtre et cinéma à l’extérieur dans le genre « drive-in » de l’esplanade du Cinquentenaire, …

Valorisons notre horeca. Initions dès que possible un « guide du routard » des restaurants de notre commune avec, comme auteurs, les lecteurs du Wolumag. Ce guide serait publié sur le site de la commune et en synthèse dans votre mensuel communal.

Ensemble mettons l’imagination au pouvoir, faisons la foisonner. N’hésitez pas à nous transmettre les fruits de votre imagination. Nous les ferons contribuer à la gestion communale.

La crise « Coronavirus » pour tous et une exacerbation des inégalités sociales

Emploi, santé, logement, les différences sont grandes au sein de la population. Etre confinés à cinq dans un deux-pièces n’est bien sûr pas la même chose que de l’être dans une maison avec jardin. Etre subitement sans revenu ou avoir un risque de perdre son emploi crée un grand stress que ressentent moins ceux qui bénéficient d’un revenu garanti. L’école à la maison génère aussi des inégalités dans l’encadrement familial, dans le matériel et l’espace disponible pour mener à bien les apprentissages.

La commune, pouvoir proche du citoyen, doit être un acteur de soutien et de réconfort. L’ensemble des infrastructures doit être disponibilisé pour atténuer ces inégalités sociales. Mettons plus de salles à disposition des étudiants pour un blocus réussi tout en respectant les distanciations sociales. Maximisons l’offre de stages durant les vacances. Initions de nouveaux projets: notre centre culturel est à l’arrêt, si le gouvernement le permet, créons des stages de théâtre dans la grande salle du Whall, un plus pour nos enfants et pour nos artistes.

Enfin, n’oublions pas l’Afrique moins outillée pour faire face à la crise du covid19. Apportons lui intelligemment notre collaboration avec le dynamisme des années précédentes.

Pour DéFI, si une analyse critique de la gestion de crise devra être faite, aujourd’hui, soyons d’abord une force d’idées constructives pour le bien de tous.

Article sur le site de DéFI